La Mutine (1)

 

 

A Audrey Tautou, actrice et mannequin française

 

Mon Amour me voici

Fidèle à l'Écho de ta Voix

Ton Âme vibre

Au gré des Soies Chantantes de mon Luth

 

Pour Toi Seule Ma Rose, je joue

Tu me donnes tout ton Parfum

Car mes Baisers ont l'Ardeur du Soleil

 

Tes Doigts de Lumière

Brûlures Exquises Continues

Auxquels je m’abandonne

Me laissent des Traces de Toi

 

Deux Anges dans notre Couche

Trônent en nos Cœurs

Inséparables Gardiens de nos Âmes

 

Lame de fond

Montée en Puissance

Ma Bouche te prend d’Assaut

Mes Regards encensent ta Beauté

 

Ton Corps agité

De Tremblements Affectifs

Au gré de mes Métamorphoses

Écoute en Abandon

L’Appel du Grand Large

 

La Mer où je plonge

Comme en Toi-même

Me fait crier aux Quatre Vents

Le Silence de mes Maux

C’est pour Toi Seule que je joue

 

© Jean Dorval, le 24 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après les poèmes : Chef de section de Guillaume Apollinaire (1880-1918) in Poèmes à Madeleine, et Trahison fidèle par Victor Segalen (1878-1919) in Stèles ; et les films : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet (2004) et Ensemble, c'est tout de Claude Berri (2007)

 

© Crédit photos : mubi.com/audrey-tautou

 

L’Amante Fièvre (1)

 

A Béatrice Dalle, actrice française

 

Brune pensée

Folle Nuit agitée

Sans Sommeil

Orientée plein Sud

Donne-moi tes Lèvres de Pur Sang !

 

A ta Coupe

Buvant tous les Vins d'Espagne

Battant Campagne et ma Coulpe

Dis-moi s'il en reste encor et encor !

 

 

Perdu Corps et Âme

Dans ta Bouche brûlante

Je me repais goulûment

En Notes Fruitées, en Délicieux Baisers !

 

Le Temps nous transporte sur son Aile

Nous sommes le Printemps des Hirondelles

J’ouvre ta Robe

Pour monter sur mon Bûcher Ardent

 

Seul ton Noble Coeur me dévoile

Et je cours en portant tes Couleurs

Mon Génie réside dans ta Gloire

Mon Courage naît dans Tes Yeux

 

 

Comme un Jardinier

J’entretiens ton Sourire

La Grâce de tes Traits Chéris

La Flamme de ton Flambeau

 

Le Temps m’entraîne dans tes Pas

Tes Bras caressants

M’enlacent comme un Enfant

Rayonnant de Tendresse

 

En ton Cœur Fidèle

Je trouve LA Douceur Nouvelle

Celle des Quatre Saisons de Vivaldi

Tourbillons de Tourments Féconds

Auxquels, je confie toute mon Affection

 

 

Le Temps ne pourra rien changer

A la Constance de nos Coeurs

Cet Amour-là, Fleur du Soleil

Irradie d’un Perpétuel Hommage

Toujours Renouvelé

 

© Jean Dorval, le 23 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) Inspiré par 37°2 le matin, un film réalisé par Jean-Jacques Beineix, sorti en 1986, d'après le roman homonyme de Philippe Djian publié en 1985 ; et par les poèmes : A Juana, A Julie et A Mademoiselle Rachel d’Alfred de Musset (1810-1857), et Mélodie de Gérard de Nerval (1808-1855) in Poèmes divers

© Crédits photos : Le film 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix (1986)

Dessine-moi Ton Sourire (1)

 

 

A Kristin Scott Thomas, actrice britannique

 

Mon Bel Ange aux Yeux Cendrés

Aux Paupières Dévoilées

En tant que ton Patient Impatient

Je suis perdu dans tes Nuits Étoilées

 

Mon Tendre Amour

Partageant la Fleur et le Parfum

Aimons-Nous Encore et Encore

Aimons-Nous pour Toujours

 

 

Ton Hymne à l’Espérance

Ton Doux Sourire

Offerts à Moi Seul

Achèvent ma Reddition

 

Mon Bel Ange

Deux Mots de Toi

Et je suis le Roi des Ondes Magnétiques

 

La Main sur Ton Cœur

L’Amour au bord des Lèvres

Un Désir Profond m’anime

Un Désir Profond Te ranime

 

Amant Chaviré

Mourant dans tes Bras

A chaque Occasion

Tes Yeux Gris me font goûter l’Ivresse Céleste

 

En m’inclinant sur ta Lyre

Je vis dans Ton Ombre

Faisons-nous des Amours

Qui n'aient pas de Vieillesse

 

 

Que l'on dise de Nous

Ce sont des Immortels

La Vie ne les a jamais séparés

La Mort d’autant moins

 

Tout ce que mon Coeur renferme de Tendresse

Dans la Nuit Profonde

A trouvé Refuge dans tes Bras Nus

 

Cet Amour si Charmant qui crée la Vie

Glisse comme un Baiser sur nos deux Coeurs Confondus

Toi qui m’as tout appris

Tu t'en souviens d’autant plus

 

© Jean Dorval, le 23 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après le film Le Patient anglais (The English Patient), un film d'Anthony Minghella inspiré du roman L'Homme flambé de Michael Ondaatje, sorti en 1996, et des poèmes A George Sand (I), (II), (III) et (V) d’Alfred de Musset (1810-1857)

 

© Crédit photos : Le film Le Patient anglais (1996)

 

Le Doux Murmure du Vent (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

A Catherine Frot, actrice française

 

A l’Aurore Craintive

Quand le Soleil de son Palais

Enchante la Nature

La Nuit encore pensive

Succombe lascive

Au Rêve en Voiles Dorés

 

A l'Appel du Plaisir

Quant ton Sein palpite

Ô doux Songe de l’Émoi

Entre Ombre Vacillante

Et Clair du Jour naissant

Je te dédie

Le Crépuscule des Dieux

 

Alors, j’écoute du fond du Bois

Le Murmure de ta Voix

Celui qui m’appelle

Et me ramène toujours à Toi

 

Rappelle-toi

Nos deux Destinées s’accordent

Comme les Cordes

D’un même Instrument de Musique

 

Nous ne serons jamais séparés

Nous ne serons jamais désespérés

Car nos Cœurs battent de Concert

Depuis notre Premier Regard Partagé

 

Mon Aimée

Songe au Bonheur Simple d’Aimer

Que ni l'Absence

Ni le Temps ne peuvent

Et ne veulent flétrir

 

Tant que nos Cœurs

Expriment un Seul Tictac

Bercés entre Harmonie et Délectation

Nous ne sommes qu’Un !

 

Mon Aimée

Souviens-Toi

Que même la Mort ne nous séparera pas

Et quand sous la Froide Terre

Nos Coeurs pour toujours dormiront

Rappelle-toi, Ma Fleur Éternelle

Que mon Âme Immortelle

Reviendra près de la Tienne

Comme une Sœur Fidèle

Pour écouter dans la Nuit des Temps

Ta Voix me redire :

Rappelle-toi de Nous !

 

 © Jean Dorval, le 23 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après Rappelle-toi d’Alfred de Musset (1810-1857) - ce poème a été écrit en suivant la musicalité de la chanson Vergiss Mein Nicht de Mozart - et Harold en Italie Op. 16 de Berlioz

 

© Crédit photos : unifrance.org/catherine-frot

 

L’Envoleuse (1)

© Photo ci-dessus : laurky.centerblog.net/veronique-jannot

 

A Véronique Jannot, actrice et chanteuse française

 

Je rêve d’être l’Aviateur

L’Alpha Jet mettant en Vrille ton Cœur

Rien que pour Te plaire

 

Sous mes Ailes d’Ange Gardien

Tu es la plus Belle Envolée de ma Vie

Vivante et Radieuse sous les Cieux

Offerte au Fil de l’Air tu dérives

 

Dans les Bras d’Éole

Vénus, Déesse Immortelle

Je suis ton Cupidon doux et rebelle

Et nous planons Ensemble

 

Aura, Titanide de la Brise

Et de l'Air frais du Petit Matin

Tu m’envoles Passionnément !

 

Mon Bel Oiseau

Aimons-Nous jusqu'à la Frénésie

Noble Dame d’Envol Amoureux

Étoile Filante à la Rose Rouge

Je t’emmène en Avion

Entre Chutes Vertigineuses et Loopings

Ton Cœur fait des Bonds

 

© Photo ci-dessus : cinevedette4.unblog.fr/veronique-jannot

 

Vole mon Bel Amour

Toi qui me fais quitter la Terre

A chacune de nos Rencontres

Je pars à la Conquête de Ton Azur

 

Aimons-Nous Vivants

Loin des Amours terre-à-terre

De Vibrations Virevoltantes

En Vibrations Dévorantes

Élevons-nous d’Ivresse jusqu’à l’Aurore

 

© Jean DORVAL, le 22 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

 

 

(1) D’après Je suis aimé de la plus belle de Clément Marot (1497-1544) in Chansons, et la chanson Aviateur de Véronique Jannot (Alain Souchon et Laurent Voulzy)

 

La Femme au Chapeau (1)

 

 A Anne Parillaud, actrice française

 

Au Tribunal d'Amour

Dès mon Premier Jour

Mon Coeur Brûlant se consume d’Ardeur

Exposé à la Tendresse de tes Baisers Purs

 

 

Cheveux courts, Cheveux noirs

Chapeau blanc, Chapeau en Majuscule

Femme Fatale, Yeux gris bleus rehaussés

 

A la face du Monde Vénus me fond en ruses

Amour, son fils, attise le Tison de mon Cœur

Et se confond en Vaines Excuses

D’avoir décocher des Traits si Langoureux

 

Mèches et Flammèches

S’abandonnent à Cupidon

En Brune Horizon

 

© Jean Dorval, le 22 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D'après Au tribunal d'amour, après mon dernier jour, de Théodore Agrippa d'Aubigné (1552-1630), in L'Hécatombe à Diane, et le film Nikita, le thriller franco-italien réalisé par Luc Besson, sorti en 1990

© Crédit photos : sitewww.ch/Anne_Parillaud et jambatt.wordpress.com in le film Nikita de Luc Besson (1990)

Ange Blonde (1)

 

A Julie Delpy, actrice, réalisatrice, compositrice et chanteuse franco-américaine

 

Ma Doulce

Vos Beaux Cheveux Blonds

Charment mon Regard

 

L'Ivoire d'un Peigne

En dénonce à la Source

Le Flot en Vagues d’Or

 

Le Vertige de leur Chute m’éblouit

L'Aurore Naissante Échevelée

Annonce le Jour sous votre Voûte Étoilée

 

Comme Diane autrefois

Je vous surprends Nue dans l'Eau

Dévoilé est alors votre Corps Beau

Recouvert d’un Voile Flamboyant

 

Vos Courbes, la Naissance de vos Seins

Dont l’Art enchante les Dieux

Me rendent aimablement Jaloux

 

Je ne sais cacher mon émoi face à Vous, face à Toi...

Je suis trahi par mes Yeux qui ne peuvent s’empêcher

De jouir à plein de ton si Rare Spectacle

 

© Jean Dorval, le 15 juillet 2016, pour LTC Poésie

(1) D’après L'Amarante de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant (1594-1661)

© Crédit photos : pinterest.com

En ta Plaisante Lumière (1)

 

A Meryl Streep, actrice américaine

 

Bien-Aimée

En soutenant délicatement ta Tête

J’arrose la Source de tes Rêves

 

Plaisante Lumière

Ta bouche

Petit Fruit rose charnu

Prêt-à-croquer

Attise en Moi le Feu dont je brûle

 

Je suis atteint d’un Mâle-Amour

En écoutant battre ton Cœur

Et je perçois l’Irrésolu

 

Ici se niche la Folle Attirance

L’Âme d’Infinie Beauté

Mon Rêve, ma Gloire

 

Tu m’accueilles en Toi en Silence

Sur la Route de tes Sens

Mes Yeux fermés s’ouvrent en Toi

 

Bien-Aimée, Tu m’ensoleilles

Papillone aux Ailes d'Or

Tu es ma Dédicace pour la Vie

 

Ô Souffle-Aimant

Tous les jours sans me lasser

C'est en Toi que je m'éveille

C'est en Toi que je m'endors

 

© Jean Dorval, le 14 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) Sources d'inspiration : La scène du film Out of Africa dans laquelle Meryl Streep se fait laver les cheveux par Robert Redford (© Crédit photos) ; et C'est en toi, bien-aimé, que j'écoute, poésie extraite de La Chanson d’Êve, de Charles Van Lerberghe

 

La Symphonie Fantastique (1)

© Photo ci-dessus : purepeople.com/anne-brochet

 

A Anne Brochet, actrice, réalisatrice et écrivaine française

 

Ma Dame aux longs Cils Enivrants

Je Vous aime comme si Vous étiez une Rose de Sel, la Topaze ambrée

Votre Flèche décochée en Bouquet de Roses des Sables propage en moi le Feu

 

Je Vous aime comme on aime la Lumière et l’Arche d’Alliance

A l'ombre de Votre Âme, j’hume vos Délicieuses Fleurs Cachées

La Grâce et l'Arôme qui en exhalent me font tourner la Tête

 

L’Impatience mêlée à la Confusion anime mon Corps

Je Vous aime comme une Maladie nécessaire à ma Survie

Je Vous aime parce que je ne connais pas d'autre Façon d'Aimer

Je Vous aime car aucune autre Femme ne me fait autant toucher l’Inaccessible que Vous

 

Votre Main ferme mes Yeux

Et je décolle vers l’Au-delà et l’Infini !

 

© Jean Dorval, le 13 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après La Centaine d'amour, Sonnet XVII, de Pablo Neruda (publiée post-mortem en 1995 par Gallimard) et la Symphonie Fantastique de Berlioz (1830)

 

© Photo ci-contre : sblivres.free.fr/brochet-itv

 

Rouge Féminin (1)

 

 

A Irène Jacob, actrice franco-suisse

 

Rayons de Soleil s’élevant vers leur Créateur

Instant précis, Ô Dame de Cœur

Où ton Beau Regard m’enchaîne de Plaisir

 

Cet Amour naissant me désarme complètement

Me met à nu

Le Chemin de mon Cœur s’ouvre par mes Yeux

 

Cette véritable Porte sur mon Âme

Passage obligé de mes Larmes de Joie

Succombe à tes Traits Délicats

 

Tu me frappes en plein Coeur en cet État

Et je n'ai pas eu le Temps de parer ton Trait Délicat

Toi l’Archère, l'Alarmante-Amante !

 

© Jean Dorval, le 12 juillet 2016, pour LTC Poésie

(1) D’après le film Rouge de Krzysztof Kieślowski (1994) et Rencontre avec Laure, Sonnet III, de François Pétrarque in Canzoniere

 

© Photos ci-dessus : pinterest.com

Bleue Océane (1)

 

A Juliette Binoche, actrice française

 

A la très Chère, à la très Belle Juliette

Saphir qui emplit mon Coeur de Clarté

A l'Ange, à l'Idole Immortelle

 

Tu t’es répandue dans ma Vie

Comme un Vent imprégné de Sel

Et dans mon Âme inassouvie

Tu as versé le Goût de l'Éternel

 

A la très Chère, à la très Belle Juliette

Saphir qui emplit mon Coeur de Clarté

A l'Ange, à l'Idole Immortelle

 

Amour Incorruptible

Expression de Vérité Unique

Parfum Invisible qui m’envahit

Du fond de mon Éternité

 

A la très Chère, à la très Belle Juliette

Saphir qui emplit mon Coeur de Clarté

A l'Ange, à l'Idole Immortelle

 

© Jean Dorval, le 12 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

© Photo ci-dessus : unifrance.org/juliette-binoche

 

(1) D’après Hymne de Charles Baudelaire (1857) et le film Bleu de Krzysztof Kieślowski (1993).

La Sublime (1)

© Photo ci-dessus Dusan Reljin : elle.fr/Mathilde-Seigner

 

A Mathilde Seigner, actrice française

 

Au petit matin

Aux premiers tremblements du Monde

Je t’image Poitrine Offerte

Les Yeux fermés

Sortie d’un Songe

 

Mathilde au Frisson

Déferlante de Passion

Affective Voyageuse

Tu invites à combler la Nature

 

Fièvre Musicale en Confidence

Rendez-vous Secret, Romantique

Ton heure est Exquise

 

Sublime Tentation

Douce Présence Électrique

Jeu de Hasard Langoureux

Depuis que je t’ai rencontrée sur écran géant

Je me fais un Film

 

Femme Mutine

Flottant entre deux Horizons

Rapprochée, éloignée

Tu me fais chavirer

 

Pour s’aimer sans honte ni mensonge

Il faut savoir Vivre pour Deux

Il faut savoir donner son Cœur à tout moment

Sans remords, tu occupes toutes mes Pensées

 

© Jean Dorval, le 11 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) © D’après Le Sommeil, une sculpture en marbre d’Ernest Bussière,

exposée au Musée des Beaux-arts de Nancy, © Image ci-dessus : croac.fr